Le coût d’entretien d’une flotte automobile est, à juste titre, une obsession de tout bon gestionnaire de flotte auto. Outre le coût direct de ce poste de dépense, qui représente environ 10% du TCO, l’entretien des véhicules impacte aussi directement la sécurité des collaborateurs et l’efficacité de la flotte en limitant les pannes, incidents et véhicules immobilisés.
Aujourd’hui, les flottes automobiles d’entreprises sont en pleine mutation. Rendue nécessaire par l’indispensable transition écologique et impulsée par l’Etat via la Loi d’Orientation des Mobilités (LOM), cette mutation se matérialise principalement par un renouvellement des véhicules et l’abandon progressifs des motorisations thermiques au profit de véhicules électriques ou hybrides.
Quelles sont les conséquences d’une modification en profondeur du parc automobile sur les contraintes et charges d’entretien ? Comment optimiser ces paramètres ? Des questions légitimes auxquelles doit répondre le gestionnaire de flotte.
Moins de pièces = moins d’entretien. Voilà qui peut paraître simpliste et correspond pourtant à la réalité des véhicules électriques et hybrides. Prenons un exemple simple : les véhicules électriques et hybrides E-Tech de Renault n’ont ni embrayage, ni courroie de distribution. Voilà donc deux pièces centrales d’un véhicule thermique qui n’auront jamais à être contrôlées ou remplacées.
Plus généralement, les véhicules électriques et hybrides possèdent moins de pièces mécaniques que leurs homologues thermiques (une vingtaine au lieu de plus de 1000) et la maintenance est logiquement allégée.
Arrêtons-nous également (sans jeu de mots), sur les freins. Le système de récupération d’énergie dont sont équipés les véhicules électriques ou hybrides permet de les solliciter beaucoup moins et d’allonger considérablement leur durée de vie.
Enfin, pour les véhicules hybrides tout particulièrement, le fait de combiner deux énergies permet de significativement réduire l’usure de certaines pièces comme le démarreur ou l’alternateur.
Moins de pièces, moins de révision mais aussi une plus grande fiabilité, des atouts qui font forcément baisser les coûts d’entretien des véhicules électriques et hybrides. C’est incontestable et attesté par toutes les études sur le sujet, et c’est particulièrement vrai les premières années.
S’il est difficile de chiffrer ces économies car de nombreux paramètres entrent en compte (modèles, motorisation, usage,...), on considère généralement qu’un véhicule électrique ou hybride coûte à l’entretien 20% à 30% qu’une voiture thermique. A l’échelle d’une flotte, c’est colossal.
Surtout, et c’est ce qui va tout particulièrement intéresser un gestionnaire de flotte, l’essentiel de ces économies d’entretien va être effectué durant les cinq premières années d’utilisation du véhicule. Ensuite, comme pour un véhicule thermique, un certain nombre de pièces devront être changées et les révisions plus rapprochées. Les véhicules d’une flotte d’entreprise étant voués à être régulièrement remplacés, l’option de l’électrique ou de l’hybride est d’autant plus intéressante !
Par ailleurs, dans l’optique d’un verdissement de sa flotte automobile et au regard de ces éléments, il peut s’avérer pertinent de se tourner vers un système de location longue durée (LLD) pour ses véhicules électriques ou hybrides.
Vous l’avez compris, l’électrique et l’hybride sont le présent et l’avenir de l’automobile. C’est pourquoi les technologies utilisées par ces véhicules n’en sont qu’à leur prémices et que les progrès des constructeurs devraient être aussi nombreux que spectaculaires dans les prochaines années. Il y a d’ailleurs déjà une grande différence entre la première génération de voitures électriques et hybrides et celles qui sortent aujourd’hui des usines.
Par conséquent, les frais d’entretien des véhicules électriques et hybrides vont inexorablement baisser avec le temps. Pour l’illustrer, prenons l’exemple de la batterie. Actuellement, la durée de vie d’une batterie électrique est d’au minimum 8 à 10 ans. Au-delà, si elle reste toujours fonctionnelle, son autonomie est souvent inférieure à 80% de sa capacité initiale.
Grâce aux progrès technologiques, non seulement les performances de ces batteries se sont largement améliorées ces dernières années, mais les prix ont fortement baissé (près de -90% sur le prix des batteries depuis 2010) et les concessionnaires proposent désormais des garanties étendues sur les batteries de leurs véhicules électriques ou hybrides.
C’est pourquoi dans l’optique d’optimiser l’entretien de sa flotte automobile et plus largement de la rentabiliser, il est de plus en plus évident et nécessaire de s’orienter vers des véhicules plus modernes et moins polluants. C’est la démarche entreprise par de nombreux gestionnaires de flotte qui parlent désormais de TCM (Total Cost of Mobility) plutôt que de TCO (Total cost of ownership) avec l’idée de prendre en compte l’ensemble des coûts liés à la mobilité au sein de l’entreprise.
Les coûts liés à l’entretien du parc automobile sont un paramètre aussi important dans le calcul du TCM qu’ils l’étaient dans le TCO et restent un enjeu crucial qu’il est impératif d’anticiper. Le meilleur moyen d’y parvenir est de souscrire un contrat de service auprès d’un professionnel compétent et surtout capable de gérer l’entretien de véhicules thermiques, hybrides et électriques.
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