Mix énergétique. Voilà une nouvelle expression entrée dans le champ lexical des gestionnaires de flotte automobile et avec laquelle ils doivent impérativement se familiariser. L’ère du “tout diesel” pour les véhicules professionnels est définitivement révolue et le renouvellement de la flotte automobile passe inexorablement (mais pas uniquement !) par des véhicules moins polluants.
L’optimisation de la gestion d’une flotte automobile est directement liée à l’optimisation de son mix énergétique. Voici nos 3 conseils pour réussir cette transition.
Le renouvellement des véhicules d’une flotte automobile a toujours été un enjeu crucial pour le gestionnaire de flotte. Plus les véhicules sont vieux et usagers, et plus ils coûtent chers à l’usage et à l’entretien. Mais aujourd’hui, le renouvellement des véhicules d’une flotte doit prendre en compte de nouveaux paramètres.
A commencer par des paramètres réglementaire puisque la Loi d’Orientation des Mobilités (LOM) oblige les entreprises de plus de 50 collaborateurs et disposant d’une flotte de plus de 100 véhicules à renouveler leur flotte avec des véhicules à faibles émissions dans la proportion minimale de 10 % à partir du 1er janvier 2022, de 20 % à partir du 1er janvier 2024, de 35 % à partir du 1er janvier 2027 et de 50 % à partir du 1er janvier 2030.
Renouveler sa flotte avec des véhicules moins polluants n’est donc pas une option, c’est une obligation pour certains (notamment aussi les collectivités territoriales et intercommunalités) et une nécessité pour les autres. L’enjeu est désormais de choisir le mix énergétique le plus adapté aux besoins de l’entreprise et des collaborateurs. Les véhicules électriques, hybrides ou hybrides rechargeables ont chacun leurs avantages et inconvénients et c’est toujours (!) l’usage qui doit dicter le choix.
Optimiser le mix énergétique de sa flotte ne se limite pas à choisir un modèle de véhicule et une motorisation. C’est dans l’usage au quotidien et sur l’ensemble de la durée de vie au sein de la flotte de chaque véhicule que le gestionnaire pourra optimiser la gestion.
Dans ce cadre, l’entretien des véhicules d’une flotte automobile est un élément central. Si ce paramètre n’a rien de nouveau, en revanche l’intégration de véhicules électriques et/ou hybrides (rechargeables ou non), qui ont des contraintes techniques différentes, doit être anticipée afin que leur entretien soit optimisé et réalisé par des professionnels compétents.
Idem en ce qui concerne la recharge de ces mêmes véhicules. Si l’énergie électrique permet de faire de réelles économies sur la dépense carburant de la flotte, il est indispensable que la recharge des véhicules soit simple pour les collaborateurs, rapides et en privilégiant des solutions économiques.
Tableaux de bord et autres logiciels de suivi de flotte automobile sont déjà des outils indispensables aux gestionnaires de flotte. Mais avec le renouvellement du type de véhicules et cette nouvelle approche centrée sur l’optimisation du mix énergétique, ces indicateurs de suivi doivent être réactualisés.
A commencer par le fameux TCO (pour Total cost of ownership) visant à calculer l’ensemble des coûts directs et indirects de la flotte automobile. Ce dernier est en phase de devenir obsolète et à être remplacé par le TCM (pour Total Cost of Mobility).
Comme son nom l’indique, le TCM vise à prendre en compte le coût total de la mobilité au sein de l’entreprise en ajoutant de nouveaux paramètres et pas uniquement ceux liés aux dépenses et charges des différents véhicules.
Le TCM regroupe donc des indicateurs classiques comme :
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