Il existe différents moyens de financer sa flotte d’entreprise. L’achat, la location longue durée (LLD) ou le crédit-bail. Cette dernière option n’est autre que la LOA (location avec option d’achat) à destination des professionnels.
Concrètement, il s’agit donc de louer les véhicules de sa flotte à un organisme financier et pour une durée généralement comprise entre 24 et 72 mois. A l’issue de cette période de location, l’entreprise peut choisir de lever (ou pas) l’option d’achat et d’acquérir le ou les véhicules. Une solution qui revêt de nombreux avantages pour le gestionnaire de flotte.
C’est un peu le rêve de tout investisseur : investir sans emprunter ni même piocher dans sa trésorerie ! Avec un crédit-bail, votre entreprise loue les véhicules de sa flotte durant les premiers mois ou années de leur utilisation.
Aucun apport n’est nécessaire, le premier loyer peut simplement être majoré au maximum à hauteur 25% du prix du véhicule. A l’issue de la période de location, l’entreprise peut acquérir les véhicules en levant l’option d’achat et pour un montant établi au moment de la contractualisation.
Les véhicules sont généralement acquis à un prix très intéressant et à aucun moment l’entreprise n’a dû consentir un effort financier réduisant sa capacité d’emprunt ou limitant ses possibilités d’investir sur d’autres secteurs stratégiques.
Le crédit-bail est un excellent moyen d’optimiser le budget de sa flotte automobile. Tout d’abord, lorsque les véhicules sont en location, les loyers sont déductibles du bénéfice imposable de l’entreprise ce qui représente un véritable avantage fiscal.
Par ailleurs, le contrat de location comprend généralement les frais d’entretien, de mise en circulation et d’assurance. Les véhicules sont également sous garantie constructeur durant toute la durée de la location et dans un état neuf garantissant une flotte d’entreprise économique et qualitative.
Ces avantages, outre le fait d’optimiser les coûts engendrés par la flotte d’entreprise, offrent également au gestionnaire une véritable visibilité sur son budget puisqu’il a beaucoup moins de frais annexes et/ou imprévus qui viennent s’ajouter comme autant de lignes de dépenses supplémentaires.
L’objectif d’un crédit-bail doit être, à terme, d’acquérir les véhicules. Dans le cas contraire, mieux vaut s’orienter vers une LLD. Pour autant, rien n’oblige l’entreprise à lever l’option d’achat à l’issue de la période de location. Et si elle décide de ne pas acquérir les véhicules, aucun frais de pénalité ne s’applique. C’est la règle.
Cette porte de sortie est un véritable atout dans la manche du gestionnaire de flotte. Elle lui laisse la possibilité de ne pas devenir propriétaire des véhicules si, entre le début et la fin du contrat de location, les besoins ou la situation financière de l’entreprise ont évolué.
L’autre possibilité est de lever l’option d’achat puis revendre les véhicules. Certes, cette démarche nécessite d’y consacrer un peu de temps mais elle peut permettre de générer une plus-value puisque les véhicules sont généralement acquis à un prix très bon marché (déduit de tous les loyers payés) et peuvent être valorisés sur le marché de l’occasion.